"Manny" Balestrero est contrebassiste dans une boîte de nuit à la mode, le Stork Club. En allant emprunter de l'argent sur sa police d'assurance, il est reconnu par les employés du bureau comme étant l'auteur d'un hold-up qui eut lieu quelques semaines plus tôt au même endroit. Dès lors, la machine judiciaire se mêt à broyer Manny: on le questionne, on le confronte à des témoins, on l'emprisonne... Rose, sa femme, parvient à réunir la caution pour le libérer. Rose et Manny vont trouver l'avocat O'Connor qui accepte de défendre le musicien. Mais, à la recherche d'alibis possibles, Manny va d'échecs en échecs. Devant l'avalanche de ces coups du sort, Rose perd la raison et doit être internée dans un hôpital psychiatrique. Resté seul, Manny comparait devant la Cour de Justice mais le procès, grâce à l'habileté de maître O'Connor, est annulé pour vice de forme. C'est durant ce nouveau délai que la chance sourit enfin à Manny: le véritable auteur des hold-up se manifeste à nouveau et, pris sur le fait, l'innocente.
Les grands films, on ne les imagine jamais avec d'autres acteurs. Même si on sait que Hawks voulait Gary Cooper pour Red River, c'est maintenant John Wayne pour la vie, personne d'autre. Le Faux Coupable ne se soutient que de l'impossibilité pour un autre comédien de prendre la place, même en rêve, de Henry Fonda. Il fallait sa vulnérabilité vieillissante, sa douceur, sa gentillesse supposée. Il fallait ses rôles antérieurs, cet ADN tenace qui lui colle à la peau, le romantisme timide de J'ai le droit de vivre, l'humanité steinbeckienne des Raisins de la colère, le parfum trop fort dont il s'asperge à la fin de My Darling Clementine, il fallait tout ça pour épaissir d'improbabilité le mauvais sort qui s'acharne sur lui. Six ans plus tard, en lui donnant son dernier grand rôle dans Tempête à Washington, Preminger creusera le même sillon: tristesse, usure, réalisme. Mettre un si grand styliste que Fonda dans les pattes du réel, c'est se servir du passé du cinéma pour prolonger quelques mois encore (on est en 1956) la vigueur d'une forme d'expression populaire en train de se rider à vue d'oeil.
Une première adaptation a vu le jour pour la chaîne NBC dans l'émission télé intitulée Robert Montgomery presents, qui proposait des dramatiques. L'acteur Robert Montgomery a d'ailleurs tourné pour Hitchcockdans Joies matrimoniales (1941). Si vous aimez ce film, vous pourriez aimer... Voir plus de films similaires Pour découvrir d'autres films: Les meilleurs films de l'année 1957, Les meilleurs films Policier, Meilleurs films Policier en 1957. Commentaires
Traduction d'un article du New York Time, Women, Alcohol and Perceived 'Sexual Availability' Une nouvelle étude révèle que les femmes qui consomment de l'alcool en société sont considérées comme plus "sexuellement disponibles" et "moins humaines". "Le simple fait de tenir une bouteille de bière donne l'impression que les femmes sont plus ivres et plus disponibles sexuellement. " Jeanine Skorinko, chercheuse en psychologie et autrice d'une étude récente sur les femmes et l'alcool Lorsque Brock Turner, l'ancien nageur de Stanford reconnu coupable en 2016 d'avoir violé une femme inconsciente sur le campus, a fait appel de sa condamnation, lui et ses avocats ont consacré 60 pages au fait que la victime semblait particulièrement ivre. Il a perdu l'appel. L'an dernier, un élève de Yale, Saifullah Khan, a été déclaré non coupable d'agression sexuelle contre un autre élève. Ses avocats ont travaillé sans relâche pour discréditer le récit de la femme, lui demandant à plusieurs reprises à quel point elle avait bu.