Mon père était à ce moment-là le pilier de ma vie. Il a élevé seul ses quatre enfants, il a été incroyablement bon dans son boulot de père et du coup, de mère aussi. Aussi loin que je me souvienne, la moindre séparation de mon père me brisait le cœur. J'ai ensuite retrouvé un emploi (j'avais quitté l'armée, pour dépression, après 3 ans de service). Mon père, déjà retraité, gardait mon chien quand j'étais au boulot. De fait, avec le temps, c'était presque plus son chien à lui que le mien. Malheureusement, mon père est décédé en 2017 des suites d'une longue maladie, quelques semaines après que j'ai quitté une clinique psy où j'avais par ailleurs fait une tentative de suicide. Autant vous dire que l'envie de mourir était plus forte que jamais. Mais je suis resté, pour mon chien. A quatorze ans et des brouettes, on s'attend à ce qu'un chien finisse par nous quitter. Je m'y prépare en fait depuis la mort de mon père. Parce qu'à ce moment-là, mon chien a commencé à ne plus pouvoir digérer correctement, à perdre du poids.
Je n'aime pas te voir comme ça. Et enfin, je déteste quand vous vous blessez. Vous méritez d'être heureux. Je ne veux pas te voir comme ça. Je déteste te voir comme ça. D'accord. Je vais écrire ici quelque chose que je ne dis qu'à ma famille. Et oui, vous en faites partie, dis-je! Ne me le dis même pas dans la vie réelle ou dans un texte ou quoi que ce soit. Déjà. Parce que tu vas juste le dire parce que je l'ai fait et que tu vas juste avoir pitié de moi. Je ne veux pas ça. Ok... ça y est. toi que j'aime. toi que j'aime 3000. Je suis toujours là. Toujours. Je me soucie de toi 3000.